Procès Le Scouarnec : l’accusé “prêt à reconnaître” certains viols, dit en avoir “fini du mensonge”

Joël Le Scouarnec a déclaré lundi être “prêt à reconnaître” certains viols, affirmant en avoir “fini du mensonge”. Il est jugé à Vannes depuis le 24 février pour des viols et agressions sexuelles sur près de 300 patients.

“Aujourd’hui, je me sens prêt à reconnaître certains faits de viols que j’ai voulu cacher, nier” a déclaré Joël Le Scouarnec, lundi 3 mars, devant la cour criminelle du Morbihan à Vannes.

L’ex-chirurgien de 74 ans s’est dit prêt à reconnaître les viols dont il est accusé : “j’en ai fini du mensonge”, après l’audition du directeur d’enquête sur les fichiers dans lesquels l’accusé répertoriait méticuleusement les violences sexuelles commises sur ses victimes. La moyenne d’âge étant de 11 ans.

Si l’accusé a reconnu durant l’enquête une partie des faits de viols (touchers rectaux) sur des garçons, il n’a reconnu que des agressions sexuelles sur des filles, a relevé le gendarme appelé à la barre.

Des viols de petites filles dans ses carnets intimes

Interrogé sur ses écrits faisant état de viols de petites filles dans ses carnets, il a expliqué “qu’il s’agissait soit d’une exagération de sa part, soit d’un fantasme”, a-t-il dit.

Ces journaux intimes avaient été retrouvés par les enquêteurs dans ses ordinateurs lors de son interpellation en 2017 après une plainte pour viol sur une voisine de six ans à Jonzac (Charente-Maritime).

Outre un grand nombre d’images pédocriminelles, “on a pu constater sur les disques durs des photos et vidéos de toutes sortes. Il visionnait des images très violentes, de pendaison, de décapitation de personnes humaines”, a déclaré le directeur d’enquête, qui mentionne également “des actes de cruauté envers les animaux”.

Avec AFP

IZINDI NKURU

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