En août 2024, l’épidémie de monkeypox continue de poser des défis importants dans plusieurs régions du monde. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment réaffirmé que le monkeypox représente une urgence de santé publique de portée internationale. Ce statut a été renforcé par l’augmentation rapide des cas, particulièrement en Afrique, où le virus a provoqué plus de 500 décès en 2024.
La RDC est actuellement l’un des foyers les plus touchés par l’épidémie de monkeypox. Dans la capitale, Kinshasa, le gouvernement provincial a décidé de renforcer la lutte contre la propagation du virus en créant de nouveaux centres de riposte. Cette décision intervient après que l’épidémie a touché 11 zones de santé dans la ville, mettant en danger ses plus de 14 millions d’habitants. Le ministre de la Santé a également recommandé des mesures strictes telles que l’interdiction de la commercialisation et de la consommation de viande de brousse, connue pour être une source potentielle de transmission du virus
En Europe, la situation est également surveillée de près. Au Royaume-Uni, entre 2023 et juillet 2024, 286 cas ont été rapportés, la plupart en Angleterre. Ces cas sont principalement observés chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, sans lien direct avec des voyages dans des régions endémiques.
AVEC KAYITESI Ange